SSIAD : Mener une démarche d’amélioration de la QVCT

Vous souhaitez mettre en place une démarche de qualité de vie et des conditions de travail au sein de votre service de soins infirmiers à domicile (SSIAD) ? Pour vous y aider, l’ARS Grand Est et l’Aract Grand Est lancent un appel à manifestation d’intérêt pour participer à une action collective innovante.

Qu’est-ce que la Qualité de Vie et des Conditions de Travail ?

La qualité de vie et des conditions de travail vise à remettre au cœur des politiques et des projets d’établissements et des services la question du travail et de son organisation. Elle s’intéresse à des thématiques techniques ou organisationnelles et à leur mise en œuvre visant l’équilibre entre un objectif social, un objectif économique et un objectif technico-organisationnel.
Elle repose sur un principe d’expérimentation : elle vise à tester des nouvelles manières de travailler, à considérer les professionnels comme les experts de leur travail et à s’appuyer ainsi sur leur capacité à identifier les ressources permettant de progresser collectivement.

Quelle est la nature de la démarche proposée ?

Il est proposé aux SSIAD de s’inscrire dans une démarche expérimentale et apprenante sur la mise en œuvre d’une politique et de projets de qualité de vie et des conditions de travail définie par la stratégie nationale pour « Favoriser la qualité de vie au travail en établissements médico-sociaux » de juin 2018.
La démarche collective permet aux structures de se lancer dans l’expérimentation en bénéficiant d’une sécurisation proposée par le travail collectif, le partage d’expériences entre structures et l’accompagnement de l’Aract.

Qu’est-ce que cela peut apporter à la structure ?

Une nouvelle méthode de travail reposant sur la collaboration de tous et déjà mise en place dans plus de 500 établissements du sanitaire et du médico-social depuis 2017. Les structures arrivent au bout du modèle descendant dont les enjeux échappent en partie aux acteurs.
La démarche propose de sortir des cadres et postures habituels en testant une nouvelle méthode de travail. L’expérimentation propose un cadre, qui repose sur la possibilité de partager avec des pairs, dans et hors les instances, dans et hors de la structure sur la base du volontariat... La démarche repose sur une dynamique de type essai/erreur qui permet de construire de nouvelles règles partagées et non imposées...

Pour progresser sur des sujets propres à la structure, dans un cadre sécurisé

Le mode expérimental permet d’aborder les sujets progressivement, de prendre son temps, de tester si les options prises produisent ce qui est attendu, d’évaluer en temps réel les impacts, de procéder à des ajustements. Chaque structure participe donc au collectif sur la base de son propre projet de changement, qu’il concerne un service, l’organisation des temps, l’aménagement de locaux, le renouvellement d’un équipement etc. S’appuyant sur la dynamique collective et une configuration bipartite ou tripartite (représentation de la direction, des personnels, du personnel soignant), il vient élaborer des solutions spécifiques à sa situation.
L’accompagnement par l’Aract Grand Est, pris en charge financièrement par l’ARS Grand Est permet de garantir une démarche portant sur l’amélioration de la qualité de vie et des conditions de travail– qualité du travail – qualité de prise en soin ou prise en charge.

Un renouvellement du dialogue social

L’implication des représentants du personnel est une des conditions essentielles du déploiement des démarches de qualité de vie et des conditions de travail, c’est pourquoi le fonctionnement en collectif exige l’implication des Instances Représentatives du Personnel (CSE ou CHSCT ou de représentant du personnel (non élu)). L’action a comme ambition d’accompagner l’évolution des modalités de fonctionnement des instances représentatives du personnel en plaçant la qualité de vie au travail en tant que composante essentielle des projets et des réorganisation